Du risotto aux cèpes, des grandes tablées et des cadeaux de toute dernière minute.
Bonjour à toutes et à tous,
Voilà, déjà la dernière newsletter de l’année 2025 ! Ça commence à sentir sérieusement les biscuits aux épices et le chocolat chaud, non ? On vous souhaite de très bonnes fêtes (et on vous glisse quelques derniers tips pour la route, notamment pour les retardataires invétérés). Et on se retrouve début janvier !
Bien sûr, on ne parle pas d’ajouter des petits pois et des brocolis au menu (quoique), mais de préparer des agapes avec un impact plus limité, sans renoncer à la fiesta et à la convivialité. Warning : ceci n’est pas une liste des choses à cocher pour atteindre une inatteignable perfection écoresponsable, mais plutôt une proposition de pistes à picorer en fonction de vos envies, de votre temps, de votre énergie (et je dirais même plus : de la liste de vos invités).
Pour commencer, remettons le sujet dans son contexte : les repas représentent le 3ème poste d’impact des fêtes de fin d’année. Alors, qu’est-ce qui émet le plus de gaz à effets de serre ? Les cadeaux (57%), les déplacements (25%), puis l’alimentation (15%) et enfin les décorations (2%) et les déchets (1%).
On ne vous apprend rien, un approvisionnement local et de saison réduit l’empreinte carbone liée au transport de marchandises et à la production sous serre. Et ça tombe bien, en hiver, plein de bonnes choses apparaissent sur les étals : choux, céleri, légumes racines, courges, cresson, agrumes, poires, pommes…
Pour soutenir des pratiques plus respectueuses des écosystèmes, vous pouvez aussi opter pour des aliments issus de l’agriculture biologique, du commerce équitable (notamment pour le chocolat !) et de filières durables (attention cependant à l’opacité des filières de pêche durable).
L’outil impact CO2 de l’Ademe peut vous aider à y voir plus clair. Dans le simulateur alimentation, cliquez sur une catégorie (“viandes”, “poissons et fruits de mer”…) pour en savoir plus sur l’impact carbone des aliments. Du côté de la mer, on apprend par exemple qu’un kilo de crevettes génère 20 kg de CO2eq, mais seulement 5,33 kg de CO2eq pour un kilo d’huîtres. Ces résultats ne prennent pas en compte les autres impacts environnementaux (atteintes à la biodiversité par exemple) mais apportent déjà une bonne indication !
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